21 janvier 2007
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L’image que nous renvoie un miroir est une image à apprivoiser. Nous gardons un parfait contrôle sur elle : il suffit de replacer une mèche, de redresser les épaules ou bien même de rectifier le rouge mal posé. La privation du miroir crée le désarroi : en effet, il ne reste plus que le jugement des autres, mais sans aucune possibilité de maîtrise. On est souvent victime de la perte de contrôle de sa propre image. C’est pourquoi l’autre devient un support nécessaire pour garder une sorte d’illusion sur soi. Personne ne peut nier qu’aujourd’hui, on accorde énormément d’importance au regard des autres pour une multitude de raisons. Mais sommes-nous toujours prisonniers du regard des autres ?
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